Le monde professionnel génère de multiples tensions : économiques, sociales et, surtout, interpersonnelles.
La plupart sont habituelles et font partie des contraintes du système, comme celles liées à l'organisation du travail : horaires, charge et variété du travail (trop ou pas assez), environnement, conditions de sécurité, etc...
En revanche, on sait que les composantes interpersonnelles, par exemple les relations avec la hiérarchie et les collègues, le degré d'autonomie et de responsabilité, la reconnaissance et la considération, la visibilité à moyen et à long terme, etc... influent beaucoup sur la satisfaction au travail.
S'il est "normal" que des tensions et des frustrations existent (la perfection est un idéal), si la plupart du temps ces tensions sont même bénéfiques, car elles permettent, en les résolvant et en les dépassant, de trouver de nouvelles voies et de nouveaux modes de fonctionnement plus efficaces, il arrive parfois qu'elles deviennent délétères et aboutissent à des situations de souffrance, de découragement, de crise, de conflit, et parfois même à de réels traumatismes (dans les cas d'accidents ou chez les victimes de harcèlement moral ou sexuel, d'agressions…).
Confronté à cette souffrance, on a recours - de façon "naturelle" - à sa famille, ses amis, son médecin… ce qui peut suffire. Pas toujours. Car on peut être trop fusionnel avec ces soutiens et ainsi manquer de recul, leurs conseils ("il faut faire ceci", "tu n'as qu'à…", etc.) peuvent être inadaptés, et, si les symptômes peuvent diminuer grâce aux médicaments, leur origine demeure.
Il faut alors recourir à d'autres solutions, centrées plus spécifiquement sur la souffrance, et ce, dès que possible.
LES SIGNAUX D'ALERTE :
- Forte anxiété, tristesse, irritabilité, apathie… souvent associées à des signes physiques : maux de tête, palpitations insomnies, grande fatigue...,
- sentiment d'impuissance, de culpabilité,
- perte d'énergie et repli sur soi,
- on se sous-estime, on "tourne en rond", on est désespéré,
On ne voit pas d'issue !
Consulter un psychologue ne signifie pas que l'on est faible ou "fou" ! Cela ne signifie pas forcément, non plus, que l'on va s'engager dans un processus lourd, coûteux et devant durer plusieurs années.
Cela signifie, seulement, que l'on va faire appel à un spécialiste qui par sa formation, son expérience professionnelle et personnelle, peut apporter une aide,
afin de :
• réduire la souffrance invalidante,
• intégrer les expériences vécues, leur donner un sens et réorganiser sa vie,
• repartir sur des bases plus adaptées et rétablir la confiance en soi.